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Eric AULLEN - le procès
Eric AULLEN - le procès
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23 mars 2013

Les mots et les phrases qui méritent d'être entendus

Evidemment je ne me suis pas couchée jeudi soir enfin sereine, en me disant "c'est fini" je vais dormir du sommeil du juste.

Evidemment les images et les mots m'ont hantée encore l'esprit, des vérités d'abord, douces à entendre que je voudrais vous faire partager.

De la part de l'avocat général :

  • nous devons célébrer l'honneur de cet homme de courage, cette force de caractère ; il a eu du cran et du panache d'affronter à mains nues 2 malfaiteurs lourdement armés : ne rien céder du fruit de son labeur
  • Eric est terriblement présent dans cette salle d'audience, sa force est dans chacun de nous dans cette salle
  • sa femme et ses enfants sont soudés dans le malheur comme dans le bonheur avant
  • nous sommes là par sa grâce, car il a récupéré toutes les pièces permettant d'identifier ses agresseurs : il est l'artisan de ce dossier
  • l'appel de Caveda est une erreur technique : c'est le prolongement du calvaire de cette famille
  • ERIC A TRIOMPHE DU CRIME

Puis il dira de l'assassin :

  • il a une réaction colérique face à celui qui l'a mis en échec : il retourne le tuer car il a eu un affront. On est dans une logique d'élimination
  • dans les bars il se dit "le méchant c'est lui"
  • c'est un cinique à l'état pur. Il dit passer du temps à Notre Dame de la Garde mais personne ne l'y voit ! Il s'appitoye sur le pompiste et sa malheureuse famille. Il est victime de tout et tout le monde s'acharne contre lui.
  • il parle du code d'honneur pour faire oublier le code pénal
  • son entourage complice lui procure de faux témoins
  • les preuves sont accablantes et inescamotables
  • son 1er avocat, le grand Me D-M surnommé "acquitator" n'a pas réussi et s'adressant à son nouvel avocat "il vous a laissé une lourde charge en vous laissant sa place"...

Mais le pire qu'on ait pu entendre c'est la lecture d'une lettre de sa fille (10/12 ou 13 ans ?) qui dit :

  • mon père c'est mon père mais mort ou non pour moi c'est pareil...
  • quand j'allais chez lui je savais que mon père était un criminel
  • il m'a montré son arme et me l'a faite toucher et porter...
  • il fume et ça put mais quand je suis là il ne se bourre pas
  • je pense qui si j'étais restée vivre avec lui je serai devenue une racaille...

Voilà, aujourd'hui je n'ai rien à ajouter à cette longue liste, mais il est fort probable que des paroles vont encore me revenir à l'esprit dont je vous ferai profiter, dans le sens ou j'ai besoin d'écrire toute cette horreur pour la faire sortir de moi à jamais;

Et je vous remercie de votre écoute, vous êtes devenus mes psychologues en me lisant et ce blog est devenu ma thérapie...

 

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