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Eric AULLEN - le procès
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20 mars 2012

Ce que j'aurais pu dire à José CAVEDA

"Mr CAVEDA, cela fait 3 ans, 2 mois et quelques jours que vous hantez mes nuits et presque autant de jours. Je voudrais que lorsque vous retournerez à Luynes, lorsque vous serez devant votre TV et que vous jouerez à la game boy, lorsque vous vous ferez refaire les 4 dents, vous pensiez à moi.

Moi, je ne regarde plus la TV, les faits divers comme le mien me perturbent trop, je ne joue pas à la game boy, je ne joue d'ailleurs plus à rien et je ne peux pas, financièrement, me faire refaire les dents. Car en plus d'avoir perdu mon mari et bien plus, j'ai aussi perdu ma société et le travail qui me permettait de nourir ma famille. Qui maintenant va subvenir aux besoins de mes enfants ? Qui, vous ? Vous n'avez jamais employé je pense le mot "travail", vous ne connaissez sans doute même pas le sens de ce mot.

Lorsque vous touchez votre pension d'handicapé c'est aussi moi qui paie.

Lorsque vous mangez votre soupe c'est aussi moi qui paie.

J'oublie de parler de votre réflexion de savoir ce que vous alliez dire à votre fille ??? C'est une question que vous auriez dû vous poser bien avant je pense. Je crois qu'elle a 11 ans. Depuis sa naissance, si j'ai bien étudié votre "CV", vous avez eu au moins 4 condamnations... Bref, avez-vous pensé à ce que moi j'ai dû dire à mon fils, ce 15 décembre 2008, quand on est allé le chercher au collège en plein cours pour l'emmener vers l'hôpital Ste Marguerite ? Ses cris résonnent encore dans ma tête...

Quant à ma fille, arrivée sur place peu après le drame, vous n'imaginez même pas les 3 ans qu'elle a vécus. De dépression en dépression, abandon de ses études, amaigrissement, anémie, suivi psychologique, j'en passe et des meilleures. Après tout, vous l'avez eue en face de vous toute la semaine et avez eu tout le loisir de contempler les dégats que vous avez causés sur elle.

Je souhaite donc que vous pensiez fortement à moi tous les jours que Dieu fait, depuis votre village de Luynes et vous souhaite aussi de vivre un calvaire bien au delà de votre vie sur terre. Que ce ne soit pas une vie éternelle mais un cauchemard éternel, comme celui dans lequel vous m'avez plongée...

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Commentaires
E
Tout simplement c'est une ordure
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