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Eric AULLEN - le procès
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20 mars 2012

Ce que j'aurais aimé dire à Francis POLLON

Jusqu'au moment de faire mon témoignage, j'ai eu envie de parler à Francis POLLON.

Voilà qu'elles auraient pu être mes paroles :

"Mr Pollon, je voudrais vous dire, au risque de choquer l'assemblée ici présente, que vous me faites peine... Cela choquera car je suis victime, oh combien victime et que dans vos dépositions vous avez dit n'avoir aucune compassion pour ma famille ni pour moi-même. Je vais parler avec des mots simples que vous puissiez comprendre et j'espère être entendue si tant est que vous connaissiez la subtilité de ce mot "entendre"...

Depuis lundi, je vous ai en face de moi et lorsque vous vous levez pour prendre la parole, enfin pour annoner... vous êtes transi de peur. Vous vous liquéfiez. Vous ne cessez de jeter des coups d'oeil furtifs à votre "ami" de gauche, attendant sans doute un regard de lui qui vous rassurerez. Cet homme vous fait très peur, n'est-ce pas Mr POLLON ?

Il a même fait peur à ce grand gaillard (A. ZORGATTI) qui lui aussi s'est liquéfié à la barre, baissant la tête en inventant une nouvelle histoire, mais personne n'est dupe.

Alors Monsieur je vais vous demander aujourd'hui d'être enfin un homme. Vous avez 55 ans, redressez-vous, ayez du courage, dépassez-vous (vous l'avez bien fait ce 15 décembre 2008) on vous qualifie de suiveur, aujourd'hui montrez à tous que vous êtes un homme et dites la vérité devant tout le monde mais surtout devant CAVEDA : qui était avec vous ce jour là ?"

Puis il y a eu mon témoignage qui m'a libéré le ventre, le coeur, la gorge et je n'ai plus ressenti le besoin de lui parler.

Puis le dernier jour, avant la sentence, le Président lui a demandé une dernière fois s'il avait quelque chose à dire.

Et là il a bafouillé quelques excuses à la famille et s'est dépêché de rajouter que ce n'était pas CAVEDA qui était avec lui ce matin là. A ce moment là, je n'ai plus eu du tout de la peine pour lui.

Le Président excédé lui a rétorqué qu'on lui demandait de parler pour lui, insinuant que c'était sa dernière chance de "se racheter un peu". Le benêt n'a rien compris : 20 ans. Quand la condamnation est tombée, je crois qu'il ne l'a pas comprise non plus...

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Commentaires
P
Chère Danielle,<br /> <br /> Ces deux-là ? Ils n'habitent pas notre planète ! Ils vivent dans un autre monde. Ils ne "voient" pas, "n'entendent" pas. Peut-être, un jour, un miracle fera qu'ils se rendront enfin compte. Alors, ce jour-là, s'ils arrivent à réaliser les conséquences de leur funeste action, ils n'auront pas assez d'une vie pour demander pardon. Mais avoir le courage de regarder en face l'acte criminel commis demande un travail sur soi démesuré. En seront-ils un jour capables ces deux-là qui ne méritent pas le titre "d'hommes" ?<br /> <br /> Amitié.
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